Commençons notre guide pour vous aider dans vos démarches en rappelant une règle trop souvent oubliée. Le caractère constructible ou non d’un terrain n’est pas immuable. Pour le dire autrement, sachez qu’un terrain n’est pas constructible ou inconstructible de manière indéfinie. Un terrain peut voir ce caractère évoluer, et passer de constructible à non-constructible (ou inversement) pour plusieurs raisons.
- Du fait de la révision ou de la modification du PLU, PLUI, ou encore de la carte communale. Un changement de zonage peut transformer une zone qui autorisait les constructions pour en faire une zone dans laquelle les constructions sont interdites ou limitées. C’est d’ailleurs le PLU qui vous permet de savoir si un terrain est constructible.
- Si un arrêté qualifiant une opération de « projet d’intérêt général » est pris, et concerne notamment votre terrain. Dans ce cas, vous ne pouvez plus construire sur votre parcelle, celle-ci était réservée pour un projet lancé par la commune.
- Dans le cas ou le certificat d’urbanisme appliqué à votre terrain évolue et vient réduire (ou supprimer) la constructibilité du terrain.
Evoquons également le cas particulier de l’étude de sols qui peut identifier des risques, et se conclure sur une non-constructibilité de votre parcelle. Ce cas est à considérer à part car l’étude des sols (étude géologique) détermine si votre terrain est physiquement apte à supporter une construction. Ce sont la capacité du sol à soutenir le poids et les charges d’une construction et la nature de ces sols qui sont étudiés. Votre terrain peut ne pas pouvoir recevoir de construction tout en étant pourtant constructible sur le plan juridique (dans le bon zonage de PLU, viabilisé, etc.).