Au sein des documents d’urbanisme et du plan de zonage du PLU, des informations au sujet des zones humides sont présentes.
A savoir : les documents d’urbanisme ne peuvent pas prescrire de modalités de gestion des espaces. On y retrouve seulement des informations qui limitent voire interdisent totalement les constructions nouvelles.
Il existe différents niveaux de constructibilité autorisés dans les zones humides.
- Certaines zones humides sont également des zones inondables, et toute nouvelle construction est interdite.
- Certaines zones humides sont soumises à des règles de protection stricte. Les constructions et installations nouvelles y sont interdites. Des exceptions existent toutefois pour implanter des aménagements pour la découverte et l’entretien des milieux (chemins piétons, panneaux d’information, balises…).
- Enfin, certaines zones humides obéissent à des règles dites de « protection souple ». C’est le cas dans les zones qui sont déjà impactées par les constructions humaines. Dans ce cas, des projets d’urbanisation peuvent être autorisés, en essayant de valoriser au plus possible les espaces verts. Les zones naturelles devront occuper une place importante dans le quartier habité. Les constructions « ne doivent pas porter atteinte ni à la préservation des sols agricoles et forestiers, ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages » (R.123-8 du code de l’urbanisme).