Investissement Immobilier en Asie

Où investir en Asie ? Les pays asiatiques font-il parties des meilleurs pays pour investir dans l’immobilier ? Dans quel pays réussir la meilleure opération, qu’il s’agisse d’un pur placement financier ou d’un investissement pour devenir résident ? À cette question, plusieurs réponses sont possibles. Tout dépend notamment de votre situation personnelle et professionnelle, des fonds dont vous disposez, mais également de la rentabilité que vous attendez.

Pour vous aider à réaliser le bon investissement immobilier en Asie, nous avons sélectionné pour vous plusieurs pays. Du Japon à la Chine en passant par l’Indonésie ou la Thaïlande, retrouvez notre focus sur plusieurs destinations qui allient à la fois exotisme et opportunité immobilière. Voyons pour vous quel est le meilleur pays pour investir dans l'immobilier.

Immobilier : où investir en Asie ?

À quel pays pensez-vous d’emblée lorsque l’on parle d’Asie ? Quelle destination voulez-vous privilégier ou quels pays vous attirent pour devenir résident ? Avez-vous envie de diversifier votre patrimoine et de placer certains fonds en Asie dans l’immobilier sans avoir l’intention d’y devenir habitant à plein temps ? Selon votre projet personnel, tous les pays asiatiques ne vous seront pas accessibles.

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Le Japon

On ne peut pas dire que les prix de l’immobilier soient « bon marché » au Japon. En revanche, les conditions d’accès à la propriété sont relativement attirantes. En effet, les banques japonaises très solides et réputées dans le monde entier accordent des financements sur des durées très longues, pouvant aller jusqu’à 35 ans. Il est même possible d’obtenir des crédits sur des durées encore plus longues (50 ans parfois). C’est dire si le système bancaire repose sur des fondations fortes, pouvant accompagner les propriétaires sur des périodes de vie importantes.

En tant qu’investisseur étranger, vous n’aurez pas de mal à obtenir un financement si vous pouvez mettre en avant des conditions de stabilité équivalentes à un résident japonais.

Il n’est pas rare de voir des taux d’emprunt très bas, inférieurs parfois à 1 % avant assurance. Mais l’immobilier y est cher. A Tokyo ou dans d’autres grandes métropoles, la bulle immobilière des années 80 ne semble pas si loin. Le niveau de prix est parfois comparable à d’autres grandes villes dans le monde, alors il nous semble plus judicieux de viser des villes secondaires pour espérer dégager une rentabilité.

Le Japon est un pays dont l’histoire est riche, avec certaines régions touchées par un déclin démographique durable, et d’autres dynamisées par un renouvellement du parc résidentiel. Il faut ainsi avoir une connaissance fine des tendances de fond avant de se lancer et d’investir dans l’immobilier au Japon.

Au Japon, les taux d'emprunt peuvent être très bas. En revanche, le prix des biens immobiliers est souvent cher.

La Chine

Investir dans l’immobilier en Chine présente-il de bonnes opportunités ? Pour pouvoir pénétrer ce marché, il faut faire preuve de prudence. Si vous comptez réaliser un investissement en nom propre, attention au risque de déception. L’administration chinoise pénalise clairement les investisseurs immobiliers, surtout ceux venus pour spéculer et espérer générer rapidement du cash. Voilà pourquoi vous ne pouvez devenir propriétaire que d’un seul bien immobilier dans le pays. Surtout, vous ne pouvez pas le proposer à la location, il s’agira obligatoirement de votre résidence principale.

Certes, vous pouvez contourner ces limitations notamment si vous réalisez un investissement au travers d’une société ou en couple, avec une personne de nationalité chinoise. Mais le fait d’être un étranger « Laowai » va vous pénaliser dans toutes vos démarches, qu’il s’agisse de la recherche du bien immobilier, de la négociation du prix ou encore de la recherche du financement.

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Attention !

Investir seul en tant qu'étranger "Laowai" peut être difficile en Chine, ce sera pénalisant dans toutes vos démarches d'investissement immobilier.

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Indonésie

En Indonésie, et comme dans de nombreux autres pays asiatiques, la loi ne permet pas aux non-citoyens de détenir le titre de propriété. Il convient donc de séparer la propriété du bien immobilier de la propriété des terres sur lesquelles est situé ce dernier. Une limite ? Oui, mais le gouvernement a une politique d’investissement relativement encourageante pour les non-citoyens.

Vous pouvez par exemple utiliser le système du droit d’usage ou « Hak Pakai ». Il s’agit d’une possibilité laissée aux investisseurs étrangers pour exploiter un bien immobilier pendant une durée moyenne de 25 ans.

Vous avez la possibilité d’acheter directement en tant qu’étranger avec le « leasehold ». Le transfert de propriété perpétuel est réservé aux indonésiens, vous ne pourrez ainsi que louer la terre comme nous l’avons évoqué.

Il est possible de craquer pour une villa en plein cœur des rizières. Avec un jardin tropical, vous pouvez disposer d’un bien d’une surface de 100 m² habitables pour moins de 150 000 €.

À Bali, la forte demande locative – poussée par les résidents indonésiens mais également le nombre croissant d’expatriés – est une véritable opportunité pour les investisseurs étrangers. Ubud et Lovina Beach sont des quartiers recherchés. Vous pouvez également investir à Jakarta dans l’immobilier de luxe, le haut de gamme s’y développe rapidement même si le risque de bulle immobilière est réel.

Thaïlande

Vous cherchez des arguments pour investir dans l’immobilier en Thaïlande ? En voici quelques-uns : absence de taxe d’habitation, absence de droits de succession, très faibles niveaux d’impôt foncier, imposition des revenus locatifs en local grâce à un accord avec la France… autant d’atouts qui donnent le tournis. Mais alors, quelles sont les limites ?

  • Pour l’achat d’un appartement, vous pouvez obtenir la pleine propriété à condition que le bien se situe dans un condominium, c’est-à-dire une copropriété détenue au moins à 51 % par des Thaïlandais.

  • Pour l’achat d’une maison, la loi ne permet pas à un étranger de devenir propriétaire des terres. Ainsi, pour un investissement en nom propre, vous devez signer un contrat de location du terrain pour une durée maximale de 30 ans, et ensuite acheter ou faire construire un bien sur celui-ci. On parle d’investissement en « lease-hold ».

Avec un dynamisme touristique fort, une économie dynamique et une vraie croissance de la demande de logements, il est possible en Thaïlande de viser la rentabilité immédiate et la plus-value à moyen terme.

Les Philippines

Autre pays d’Asie du sud-est, investir dans l’immobilier aux Philippines présente des perspectives intéressantes. Entre autres : une forte croissance économique, à hauteur de plus de 6% chaque année, et une stabilité politique favorable à un investissement à long terme. En outre, les prix d’acquisition sont faibles et vous permettront d’investir dans un bien à moindre coût.

6 %

Chaque année, les Philippines connaissent une croissance économique de 6 %. En 2022, se chiffre s'élevait à 7,6 %.

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